Se lancer dans le dropshipping de vetements
Avec le développement de la vente en ligne ou e-commerce, ainsi que du télétravail, de plus en plus de personnes souhaitent se reconvertir dans la vente de vêtements et autres accessoires de mode. Surtout en ce qui concerne les produits pour femmes. C’est sur le papier une situation idéale : pouvoir rester chez soi pour y gérer son petit business qui grandit, pouvoir présenter ses propres collections, c’est très séduisant. Mais a priori il faut une somme considérable au départ pour pouvoir réaliser cette conversion professionnelle avec succès. Les coûts peuvent vite devenir ingérables si l’on ne sait pas comment se lancer correctement et par étapes : des stocks qui n’en finissent pas de s’accumuler, le webmestre qui tarde à fournir le site internet ou à corriger les bugs qui s’y trouvent… L’expérience peut vite virer au vinaigre. Le mieux est alors de se lancer dans le dropshipping, une technique de vente qui réduit considérablement les coûts de départ, rien qu’au niveau du stock. Voyons ensemble ce qu’il en est dans cet article.
Sur quels articles se focaliser
C’est une évidence qui se confirme partout dans le monde et depuis longtemps : ce sont les vêtements pour femmes qui suscitent le plus de volumes de vente. C’est tout naturellement que, lorsque nous parlerons de dropshipping, nous le ferons pour cette catégorie uniquement. Rappelons que le dropshipping est une technique de vente sans stock : par exemple, on achète auprès d’un grossiste à Aubervilliers pour la livraison au client que lorsque ce dernier aura passé commande. Cela permet déjà de commencer à réfléchir sur quels articles exactement il faudra se concentrer. Une boutique qui proposerait tout et n’importe quoi n’aurait que peu de chances de succès, surtout au démarrage. De plus, se focaliser permet de choisir un fournisseur lui-même spécialisé. Réduire le nombre de ces intervenants permet d’aller bien plus vite pour le business.
Mis à part la question du type de produits en tant que tel, on peut se poser la question d’un thème à apporter et qui n’éparpillerait pas le choix initial. Par exemple, les vêtements coton et bio sont en vogue, au même titre que de choisir de se lancer dans une orientation ethnique. Quel que soit le choix, le tout est de ne pas s’éparpiller.
Connaître ses futurs clients
On peut créer ce que l’on appelle un persona, qui est une fiche descriptive d’un client type. En l’occurrence, on sait déjà que c’est une femme ou quelqu’un du moins qui s’y identifie. En tenant compte de la réduction du champ de notre choix initial, on peut ajouter par exemple que c’est une femme âgée de la trentaine qui est plutôt attentive à l’éco-responsabilité, d’où le fait de proposer des produits bio. On peut aussi ajouter un critère de made in France, ce qui indique des produits un peu plus chers, etc. Il s’agit ici de déterminer le profil basique et les besoins, envies et pratiques d’achat qui en découlent. Il est aussi essentiel de définir si oui ou non on propose des vêtements saisonniers, de toujours suivre la dernière mode ou au contraire de se focaliser sur un style intemporel, etc.